Publié le 18 Octobre 2023
On constate une baisse constante des prix de l’immobilier dans la capitale. La situation reste quelque peu stable ces dernières semaines, mais il ne s’agit certainement que d’une pause temporaire.
Les prix sont en recul pour le moment sur la capitale, mais, malgré cela, Paris attire de moins en moins d’acheteurs. La chute des prix résulte des nombreuses difficultés auxquelles sont confrontés les Parisiens : les transports, avec des rames bondées, des quais saturés, des véhicules interdits à la circulation dans la ville, la difficulté de trouver un stationnement, mais aussi les nombreux travaux, la saleté qui gagne de plus en plus les rues et des prix de l’immobilier trop élevés. Autant de raisons qui ont mené à une chute des prix d’environ 5,5 %.
En mai dernier, les Notaires du Grand Paris annonçaient un prix moyen au m² de 10 170 €. Quatre mois plus tard, la baisse se poursuit et les prix avoisinent les 10 070 €. La barre des 10 000 € sera donc franchie avant la fin de l’année. À titre de comparaison, le prix moyen en France est d’un peu plus de 3100 € au m². La situation a quelque peu stagné au cours de l’été, parce qu’en cette période, les prix ont généralement tendance à augmenter, parce qu’un grand nombre d’acheteurs cherchent un bien avant la rentrée.
Si c’est une bonne nouvelle pour les vendeurs, la situation reste compliquée. Avec la hausse des taux de crédit immobiliers et les difficultés d’emprunt que rencontrent bon nombre de ménages, il y a quantité de biens qui ne trouvent pas preneur. Les banques sont en effet de plus réticentes à prêter de l’argent et l’immobilier n’échappe PAS à la règle. Elles ont refusé près de 50 % des demandes qui leur ont été formulées au premier semestre 2023. Un phénomène qui a pour conséquence directe de faire encore baisser les prix du marché.
La situation est identique en grande et en petite couronne où les prix diminuent également, mais pas suffisamment pour attirer des acheteurs potentiels. Les grandes villes hors région parisienne sont en passe de subir les mêmes effets de cette crise immobilière. Les villes moyennes tirent en revanche leur épingle du jeu : les prix y augmentent, mais restent tout de même attractifs et abordables.