Publié le 16 Mars 2025
À partir de 2025, les logements classés G sur le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) ne pourront plus être loués. La législation, via la loi Climat et Résilience, impose de sortir les logements les plus énergivores du marché locatif. Mais les propriétaires se retrouvent face à un défi de taille : une rénovation coûteuse et complexe.
Le principal objectif des travaux de rénovation est d’améliorer la performance énergétique des logements pour qu’ils puissent être reloués. Cela passe par des rénovations profondes, visant un « saut de classe » d’au moins deux niveaux sur le DPE, ce qui implique des travaux sur l’isolation, la ventilation et, parfois, le chauffage. Ces actions permettent de répondre aux normes imposées par la loi tout en augmentant la valeur du bien, mais elles nécessitent un budget conséquent. Pour un propriétaire, les coûts peuvent atteindre 1 000 à 1 500 euros le mètre carré, selon l’état du logement. La pose de nouvelles fenêtres ou l’amélioration de l’isolation peuvent rapidement alourdir la facture.
Pour aider à financer ces rénovations, des dispositifs comme MaPrimeRénov' sont mis en place. Ce programme soutient les propriétaires dans leur démarche, à condition de réaliser un saut de deux classes sur leur DPE. Toutefois, même avec cette aide, la rénovation reste un investissement conséquent. Parfois, jusqu’à 60 000 euros pour une maison de 100 m². Malgré l’importance de la dépense, la rénovation énergétique est une démarche bénéfique à long terme. Elle permet d’éviter la perte de revenus locatifs et améliore la compétitivité du bien sur le marché, avec des locataires de plus en plus sensibles à la performance énergétique.
Bien que la rénovation soit coûteuse, elle représente une opportunité de pérenniser la rentabilité du bien immobilier. Grâce aux aides financières et à une gestion rigoureuse des travaux, les propriétaires peuvent surmonter cette contrainte et assurer la rentabilité de leur patrimoine.